Centre d’Aide aux Victimes d’Actes Criminels – CAVAC
Le Centre d’Aide aux Victimes d’Actes Criminels (CAVAC) est un organisme qui dispense des services de première ligne à toute personne victime d’un acte criminel et ses proches, ainsi qu’aux témoins d’un acte criminel. L’aide est offerte que l’auteur du crime soit ou non identifié, arrêté, poursuivi ou reconnu coupable.
L’organisme offre un service d’intervention post-traumatique et d’information sur les droits et les recours des victimes d’un acte criminel. Information sur les grandes étapes du processus judiciaire et sur les indemnités auxquelles les victimes peuvent avoir droit. Aide à remplir différents formulaires et accompagnement à travers le cheminement dans l’appareil judiciaire. Accessible gratuitement dans toutes les régions du Québec
Tel que mentionné dans l’article Projet de loi 84, j’ai approché l’organisme en juillet 2020, car visiblement en état de crise (comme il m’arrive souvent, sans savoir pourquoi), je ne savais plus vers qui demander de l’aide. Ça fait déjà quelques années, pour ne pas dire décennies, que je prends des antidépresseurs, que je suis sporadiquement en congé maladie du travail ou des études, que je peine à garder la tête hors de l’eau. Pour une fois dans ma vie, je brise le silence. Ce silence qui me ronge à l’intérieur comme la rouille ravage le fer, il fallait j’en parle pour éviter le pire. Voici, ci-bas, le courriel envoyé au CAVAC des Laurentides il y a plusieurs années.
Notez qu’auparavant, en novembre 2016, j’avais déjà approché l’organisme pour connaitre la démarche pour une dénonciation d’agressions sexuelles. J’ai téléphoné à l’organisme, parce que mon cas est particulier… rien ne s’est passé au Québec, et c’est un des critères d’acceptation, que le crime soit commis au Québec. :S On m’emmenait en voyage en Ontario et aux USA.
J’avais lancé la serviette avec cet organisme jusqu’à l’arrivée du Projet de loi 84, où finalement on accepte d’indemniser ou d’offrir des services pour les victimes de crimes commis hors province.
Étapes de ma demande à l’IVAC
- 9 novembre 2016 – Demande de renseignements pour une plainte d’agression sexuelle
- 10 novembre 2016 – Appel au CAVAC des Laurentides où on me dit que je ne qualifiais pas pour des services ou des indemnisations, car aucun crime n’a été perpétré au Québec
- 1er juillet 2020 – Je réécris, en état de crise, au CAVAC des Laurentides, pour de l’aide urgente
- 2 juillet 2020 – Le CAVAC me rappelle, mais l’information est pareille; pas de crime au Québec, pas d’aide
- 10 décembre 2020 – L’espoir à l’horizon! Un projet de loi sur la réforme en matière d’aide aux victimes est présenté à l’Assemblée Nationale
- 13 mai 2021 – Le projet de loi 84 est adopté à l’Assemblée Nationale. Un de ces changements, entre autre, vise à élargir la notion de victime, en acceptant les victimes de crimes commis hors province
- 13 octobre 2021 – La mise en vigueur de la nouvelle loi (PL84) et les nouveaux règlements
- 13 octobre 2021 – Le matin même, je faisais parvenir l’ensemble des documents à L’IVAC
- 6 janvier 2022 – Plusieurs semaines (12 semaines) sans réponse de l’organisme (je vais à la poste comme je vais à l’arcade, l’anxiété et l’espoir dans l’tapis), je les appelle pour un suivi. Ma thérapie des derniers jours (voir les 3 semaines au CRDL) m’a apprit à mettre mon pied dans le cadre de porte et insister. J’ai tendance à laisser mes dossiers cheminer sans interférence de ma part et de faire confiance à autrui, et qu’on travaille sur mon cas, mais honnêtement, je rêve en couleurs 😉
- 6 janvier 2022 – Je téléphone à l’IVAC et je parle avec Joseph, qui a accès à mon dossier, mais me dit qu’on me rappellera d’ici 48 heures
- 7 janvier 2022 – Je reçois un téléphone de l’IVAC me disant que ma demande est REFUSÉE. La raison est que les crimes ont été commis hors Québec. Câlisse, ça finit jamais!
- 10 janvier 2022 – Le document officiel du refus est arrivé par la poste
Voir mon analyse de loi 84, qui je pensais allait m’aider dans ma démarche d’aide. – Cliquez ici!
Mise à jour le 10 janvier 2022
