C’est effectivement jeudi dernier, le 26 mai 2022 au matin, qu’il m’était confirmé par la Police de Niagara Falls, qu’un mandat d’arrêt avait été émit contre mon agresseur! Finalement, après plus de 30 ans où se sont déroulés les événements, près de 6 ans à demander des excuses et à 2 ans de procédures judiciaires, voilà c’est fait! Check!
Pour l’instant, la procureure avec l’aide du détective ont pu lui imputer 6 chefs d’accusation dont celui d’agressions sexuelles. J’en parle aujourd’hui, car le fautif a été prévenu il y a exactement une semaine, et la nouvelle ne tardera pas à sortir publiquement.
Pour les mauvaises langues, sachez que je ne me réjouis pas du tout de ce qui arrive ou arrivera à mon agresseur, mais le retour du balancier et la justice pour les crimes commis semble vouloir s’imposer d’elle-même. Je serai de mauvaise foi si je disais qu’il n’y a pas un peu de fierté dans tout ça. Pas une fierté de « showoff », mais fier de ne pas avoir baissé les bras et abandonner.
J’en parle souvent, car c’est une partie importante de ma vie, mais lors de ma thérapie de groupe pour hommes agressés au CETAS, on m’a demandé comme devoir, de trouver une chanson qui représente ce que je vis ces derniers jours. Avec plaisir je me suis à scruter ma playlist sur Apple Music, et d’écouter plus profondément les paroles.
Whoa, beaucoup de trop de hiphop aux airs de marijuana. Mais voici celle que j’ai choisi ainsi que les paroles.
Bishop Briggs – White Flag
Take a hit, shoot me down, shoot me down I will never hit the ground, hit the ground Playing dead, I’ll never do Gotta keep an eye on you Patience is wearing thin, paper thin Promises broke again, what a sin But it only feeds my energy So don’t expect no sympathy
Smoke, fire, it’s all going up Don’t you know I ain’t afraid to shed a little blood Smoke, fire, flares are going up, flares are going up
Oh, won’t wave my white flag, no This time I won’t let go I’d rather die Than give up the fight, give up the fight Give up the fight, give up the fight Won’t wave my white flag, no Oh, I won’t go down slow I’d rather die Than give up the fight, give up the fight Give up the fight, give up the fight Whoa, whoa, whoa, whoa Whoa, whoa, whoa, whoa
Put an X on my chest, on my chest But I’m still standing ’cause I won’t forget The hell on earth you put me through I’ll save myself in spite of you
Smoke, fire, it’s all going up Don’t you know I ain’t afraid to shed a little blood Smoke, fire, flares are going up, flares are going up
Oh, won’t wave my white flag, no This time I won’t let go I’d rather die Than give up the fight, give up the fight Give up the fight, give up the fight Won’t wave my white flag, no Oh, I won’t go down slow I’d rather die Than give up the fight, give up the fight Give up the fight, give up the fight Whoa, whoa, whoa, whoa Whoa, whoa, whoa, whoa
White flag never going up, never going up, no, no White flag never going up, never going up, no, no White flag never going up, never going up, no, no
Oh, won’t wave my white flag, no (Wave my white flag) This time I won’t let go (Won’t let go) I’d rather die Than give up the fight, give up the fight Give up the fight, give up the fight Won’t wave my white flag, no (Wave my white flag) Oh, I won’t go down slow (Go down slow) I’d rather die Than give up the fight, give up the fight Give up the fight, give up the fight Whoa, whoa, whoa, whoa Whoa, whoa, whoa, whoa Wave my white flag Whoa, whoa, whoa, whoa Whoa, whoa, whoa, whoa Raise my white flag, no
« Il peut être difficile de trouver les bons mots pour communiquer clairement ses limites et ses besoins. La communication assertive est une façon de s’affirmer avec confiance et de façon positive, sans être trop passif ni trop agressif. Il s’agit d’une compétence interpersonnelle qui aide à entretenir des relations saines, à résoudre des conflits et à respecter ses besoins. »
L’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel est un hôpital universitaire affilié à l’Université de Montréal offrant des services surspécialisés en psychiatrie légale.
Un air interrogateur?
Vous trouverez ci-dessous, les trois affiches expliquant et vulgarisant ce qu’est la communication assertive, qui a pour finalité de mieux communiquer en simplifiant pour mieux comprendre.
Oui, mais en vrai, c’est quoi?
C’est principalement de se reconnaitre égal aux autres, de se respecter, et de s’affirmer avec bienveillance lorsqu’on communique. Vous savez, quand on met de l’eau dans son vin, ben ça goûte encore le vin! Il est plutôt néfaste de se retrouver d’un côté ou de l’autre de la balance.
Certains d’entre nous peuvent, dont je suis le malheureux champion, tendre vers des caractères plus passifs, où on lâche prise. On prend notre tête, et on la met sur une étagère, on ne fait rien et on se laisse faire. Comme un bateau à la dérive… ça nous mènera ben où ça voudra!
L’autre extrême, à droite, c’est l’agressivité! Les comportements plus intimidateurs tels que la manipulation, se moquer des autres, se penser supérieur, etc.
Après avoir pris connaissance des fiches, plus bas, je ferai le lien avec ma situation.
Dans toutes les thérapies dont j’investis beaucoup de mon temps ces temps-ci, l’importance de parler en « Je » est l’une des consignes communes à toutes. On s’occupe de ses bottines, qui disent!
Contrexemple: Tu es stupide en St-Ciboots d’avoir dit salut à ton ex au dépanneur.
se traduirait par:
Exemple: Lorsqu’on a croisé ton ex au dépanneur, lui dire salut, ça m’a blessé.
La dernière affiche est un bilan avec quelques petits trucs à intégrer dans vos communications. Ah! Si seulement on se disait, tout le monde, qu’on appliquerait universellement la communication assertive, y’aurait moins de chicane dans cabane!
Lien avec mon histoire
Pour tous vous dire, c’est une des raisons pour laquelle j’écris ce blogue, je suis plutôt passif dans la plupart de mes communications. C’est totalement inconscient de ma part, mais j’essaie, maintenant que j’ai pris conscience de ce malheureux tic, d’appliquer le plus possible ces techniques plus saines.
Demandez à mes proches… je me sacre de pas mal d’affaires! Des amis nocifs me maltraitent? Je garde mon trou, je me laisse faire et j’accepte d’être intimidé. Ils sont plus importants que moi. Même plus, je les côtoie plus souvent que mes amis sains. Jamais je ne réplique au contraire, j’encaisse. J’en parle à Émilie, et elle ne comprend pas que je m’acharne à demeurer leur ami.
J’essaie de garder la paix à tout prix, par peur qu’on ne m’aime pas ou pas peur d’être rejeté. Toutes ces actions passives font en sorte que mon estime personnelle pique vers le bas depuis tant d’années.
Aussi, ces derniers mois à essayer de me comprendre, j’ai appris l’importance de parler en « JE ». Pourquoi parler des autres, surtout en leur absence? On s’occupe de ses bottines, on en a déjà en masse à faire et à penser, sans s’occuper des autres. Attention! Il ne faut pas tomber dans l’autre extrême, l’égoïsme!
Le champion #1 de la dissociation. Lors d’une séance de thérapie de groupe, deux -logues composée de psy et de sexo, ainsi que d’autres hommes, m’ont mentionné que j’étais effectivement le King de la dissociation. Humblement, j’ai bien beau avoir été à l’université, mais je ne connaissais pas la signification de ce mot, donc je leur ai demandé, et voici leur réponse, globalement.
« Shannon, la dissociation c’est comme mettre sa tête sur une étagère, et ton corps continu de fonctionner, mais tu n’es plus associé à tes pensées ou tes sentiments. Un zombie quoi. Tu es toujours en mesure de bien parler, bien paraitre et de même de rationaliser avec les autres, mais rien n’entre dans ta tête. Tu est déconnecté. C’est dû à ton choc post-traumatique ça. J’imagine que les premières fois que tu as découvert ce mode de protection sont lors de tes agressions, de 7 à 11 ans? Pas besoin de répondre, on connait la réponse. »
HOLY SHIET! Bingo, j’viens de comprends beeeeeeeeeeeeen des affaires. C’est rendu que je fais de la dissociation même avec ceux que j’aime! Vous souvenez le film Clic avec Adam Sandler, s’tun peux ça. Sur le fast-forward en espérant me réveiller et tout sera fini! Émilie, ma conjointe, me parle d’un sujet, j’peux être empathique, la relancer avec des questions, même la conseiller sur ce qu’elle devrait faire, etc. Demandez-moi pas dans une demi-heure le sujet exact, je ne m’en souviens plus.
J’suis souvent dans ma tête, je rumine mille et un scénarios, okazoo!
La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que j’suis conscient du problème! Il ne me reste qu’à mettre en application ces belles paroles!
tchagg avec son code de conduite
Les Quatre Accords Toltèque
Lors de mon dernier internement en centre de réadaptation, c’est l’un des merveilleux livres que j’ai eu la chance de découvrir, et que maintenant j’essaie d’appliquer dans toutes mes communications. Je vous recommande fortement la lecture de ce livre, mais je vous vends la mèche pour les accords, vous les trouverez ci-bas.. J’imagine un mon idéologie est peut-être un peu utopique, mais si tous adoptaient cette philosophie de vie, il y aurait beaucoup moins de haine et de malentendus un peu partout dans le Monde.
On a le cœur moi lourd, à chaque relecture!
PS: Je tiens sincèrement à m’excuser pour les fois où j’ai été passif, trop passif même. Je vais m’améliorer, je vous autorise aussi à me dire: « T’es certain? T’es passif là? », et en terminant, quand c’est non, c’est non!
La cloche de l’école se fit entendre dans tout le voisinage. On la reconnait avec ses airs des Carillons de Westminster version Wish, et elle signifie que la journée d’école primaire du quartier était terminée pour les jeunes apprenants. Mais cette journée était encore plus spéciale, car c’était la dernière de l’année, donc le congé estival arriva enfin pour eux, et moi et Emilie sommes allés les rejoindre là-bas. D’autres parents s’étaient donné le mot et il y avait un petit attroupement, même en cette journée orageuse. Nous les parents, de l’extérieur, on ne ressentait pas l’euphorie générale croissant exponentiellement au fur et à mesure que la journée avançait.
Cinq minutes après le son Anglais, on les voit, plus loin au travers les autres écoliers, les trois garçons placés par habitude en ordre de grandeur, dévalant le sentier de la cour d’école, venir nous rejoindre avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles, ils transpiraient d’eau et de joie.
De retour à la maison, à peine les vacances estivales débutées de quelques minutes, nos enfants, accompagnés de quelques amis et aussi des voisins, tous sautent à l’eau l’un après l’autre dans notre magnifique et gigantesque piscine hors terre de 15 pieds. Ils sont neuf, en tout. Ah oui, je mettrai en italique tout ce qui a trait au sarcasme.
J’ai d’la place en masse dans mon Jacuzzi!
En tout cas, le déluge et l’orage passé, le temps est humide, et cette journée-là, il faisait chaud, très chaud, voir même trop chaud, un beau cocktail vitaminique que le gazon apprécie bien au début de l’été. Les fenêtres de la maison étaient toutes béantes depuis que la thermopompe a sauté, et on entendait de l’intérieur, moi et Émilie, les enfants se tirailler, en se battant et en criant comme des fous d’Bassans. Une guerre fraternelle éclate. Il n’y avait pas une heure que le congé était débuté et les voisins étaient déjà écœurés.
Pour une raison ou une autre, depuis le début du mois de juin, avec trois p’tits fafouins âgés de 4, 6 et huit ans, qui ont autant d’énergie qu’une centrale nucléaire japonaise, ça été de plus en plus difficile au niveau comportemental. Mais, hé qu’on les aime ces enfants-là, et parfois user un peu de chantage et d’imagination peuvent s’avérer la combinaison parfaite pour casser ça, dès le début! Il faut juste pas en abuser.
Tout ça pour vous dire qu’après seulement trois ou quatre heures à gérer toutes ces sessions de batailles navales des enfants et de leurs amis, à tolérer leurs cris stridents, à soigner leurs bobos, et à essayer de tenter de limiter les assauts au garde-manger. Il arrive qu’on renvoie des amis chez eux, on les séparent, on les fait rentrer. En dedans c’est pire, c’est de gérer les temps d’écran, ceux des téléphones ou celui du PlayStation. Le soir venu, je ne vous cacherai pas que nous étions moi et Émilie usés jusqu’à la corde au cou.
C’est en les bordant qu’une pensée me vint en tête.
Il y a deux choses que les trois détestent unanimement dans la vie; les camps de jour et le fromage.
À cette heure-là, pas question leur faire manger du fromage. Donc je leur dis avec un ton sévère:
« R’gardez les enfants, demain vous irez au camp de jour. On en a jasé Maman et Papa et vous ne chillerai pas à maison tout l’été, à vous tirailler dans piscine, pis à jouer à Fortnite! » Leur grondais-je aux trois.
On sait très bien en tant que parent, que de trouver comme ça un camp de jour pour les enfants, les appeler la journée même de la dernière journée de fin d’année, c’est dans nos rêves! Pis en plus ce n’était pas planifié pentoute dans le budget!? Anyway, on peut rêver en couleur, même si j’suis daltonien.
« Quel camp de jour Papa? » -Demanda Eli James de sa voix d’ange, le plus « willing » d’la gang. « Oh, heu, celui de.. du hummm! Celui du Gym-X » – répondais-je en balbutiant une réponse choisie au hasard dans ma tête! Oh! Yay! Le Gym-X! – Répondit le petit artiste.
Pour ceux et celle qui ne connaissent pas ce fameux Gym-X, c’est un gymnase de parkour avec des trampolines, des murs d’escalade, etc. Si ça vous intéresse vraiment, voici le lien de leur site Internet.
Pour tout vous dire, je n’ai pas choisi le meilleur camp de jour! Je sais très bien que les enfants détestent ce genre d’endroit, et pour eux normalement, c’est une pénitence aller dans un camp. Mais celui-ci n’a rien d’un camp jour typique, donc admettons que l’impact a été pas mal moins dur sur eux.
Seuls l’ainé et le cadet, qui visiblement angoissaient juste à l’idée de passer la journée complète loin de la maison, ont eu des tonnes de questionnements avant dodo.
« Allons-nous être tous les trois ensemble? » – demanda l’un. « Qu’allons-nous manger pour diner? » – ajouta l’autre. « Combien de temps on va-tu être là-bas? » – marmonna le p’tit dernier.
Je leur coupe le sifflet. Pas question de les laisser négocier!
« Non! Non! Non! Dans des groupes différents et vous allez faire comme tout l’monde, pis arrêter les /?%?$/$ d’jeux vidéos! Arrêtez avec vos questions, je n’y répondrai pas! Demain, et pour une partie de l’été, vous vous amuserez ailleurs, avec d’autres enfants! »
Les enfants étaient tellement anxieux qu’on dirait qu’ils voulaient être plus vieux de 12 heures! Ça paraissait!
Les Trois Mousquetaires s’endormirent en rêvant se faisant 300 scénarios différents, non sans quelques petites angoisses. Ils étaient persuadés que le lendemain, ils seraient bel et bien au camp de jour aux gymnases.
Aïe! Aïe! Aïe! Au lit conjugal cette soirée-là, fallait trouver un plan. Pis tout d’suite!
On a rien de réserver au Gym-X. On pourrait par chance en profiter pour passer du temps en famille là-bas, s’amuser, leur faire faire sortir leur trop plein d’énergie et voir s’ils aimeraient ça., finalement.
Le lendemain et l’appel mystérieux
C’est non sans énervement que la matinée se déroula pour nos cocos. Ils se sont fait à l’idée que camp de jour ce sera, et qu’ils passeraient une belle journée. Ils avaient même anticipé positivement le déroulement de la journée, les activités qui seront proposées, même l’heure de repas du diner était dans la planification.
Chips au vinaigre!! Mon plan tombe à l’eau! Je souhaitais secrètement qu’ils me supplient de ne pas y aller, et qu’ils me disent que leur comportement allait changer, qu’ils deviendraient de meilleurs enfants et tout l’tralala. A contrario, ils s’étaient même résignés à passer une belle journée!
Après le déjeuner vers les 8h, nous sommes en route ,tous les cinq, vers le camp de jour du Gym-X, qui, rappelez-vous, ils ne sont pas inscrits, mais je dois jouer le tout pour le tout. Je me rappelle qu’ils détestent les camps de jour, mais ça mon chien est mort. Que fait-on avec le cheese?
Artillerie lourde
Je reçois un appel factice de la monitrice du camp et je fais semblant de lui faire la conversation au téléphone. Toute la petite famille entend le monologue digne d’un Oscar ou au pire un Golden Globe, dans l’auto en direction vers le gym.
« Shannon bonjour? » « Euh, très bien. Merci, quel est l’honneur de votre appel? » « D’accord, je comprends. Et où se fait la sortie? » « Ah! D’accord, merci d’avoir avisé, on arrive sous peu. Au revoir! »
Étant arrêté à mi-chemin pour prendre le pseudoappel, je me retourne dans l’auto pour annoncer la mauvaise nouvelle aux trois enfants à la mine basse. Ils allaient toujours au camp de jour, mais les plans avaient changé. Il n’y avait aucune activité de planifiée au Gym-X, car, cette journée-là, ils avaient loué un autobus, et ils allaient visiter une usine à fromage!!
L’usine à fromage de rêve! Une visite, ce n’est pas assez!
L’expression sur leurs visages valait d’l’or en barre! Il n’était plus question pour eux d’y aller. Déjà ils avaient bravé l’idée d’aller au camp de jour, mais le fromage c’est une coche au-dessus, ça, jamais!
Aux prières des p’tits, toujours en route pour le gym, ils me supplient de rappeler la jeune préposée, et tenter de négocier de quoi avec elle. Vous savez, celle qui m’avait appelé tout à l’heure. Parce que, là, les enfants ne veulent plus y aller, dommage!
Dring! Dring! J’rapelle! La scène qui m’a valu le précieux trophée!
« Bonjour, c’est Shannon, on vient de se parler. » « Les enfants trippent pas trop sur le fromage, serait-ce possible qu’ils restent au gymnase? » « Oh, d’accord. Je comprends. Alors peut-on changer de dates ou se faire rembourser? « Non, plus! C’est bon, on s’en vient! »
Encore une fois de plus, les enfants n’avaient plus le choix de se résigner au destin, et d’accepter leur sort et de visiter ladite usine à fromage.
Hmmm, une usine où les employés peuvent sentir mauvais des pieds sans se faire remarquer!
J’arbore timidement un sourire à bâbord et de l’autre, de la droite, je jette un regard du coin de l’œil dans le rétroviseur, scrutant les trois Boïse assis sur la banquette arrière, qui se tenaient les mains soit en protestant catégoriquement ou en guise de prières, ou les deux.
Ils ne font qu’un bloc. Ils sont désolés, ils s’excusent pour leurs comportements, ils nous supplient pour ne pas aller au camp de jour ni à l’usine à fromage! En continuant leurs plaidoiries et leurs promesses, les trois nous promirent même de nous rembourser les frais d’annulation. Sont-ils assez cutes? Mouhahahaha (rires diaboliques).
Mon cœur cède! Assez joué la comédie! Bah une dernière fois, parce y’a fallu je fasse semblant de rappeler la préposée du Gym-X et de lui dire de ne pas nous attendre:
« Oui, bonjour. C’est Shannon. Regardez, on a pensé à ça et les garçons n’iront pas aux camps de jour finalement. D’accord. Oui. Oui. J’comprends. Parfait, vous prendrez la pénalité sur ma carte de crédit. Super. D’accord, merci! »
Sou-la-ge-ment!! Pour tout le monde! J’avais réussi avec tout ça, en utilisant leurs faiblesses, à démarrer le congé estival sur un très bon pied, qui souvenez-vous, la veille, moi et Émilie, on avait presque levé de drapeau blanc!
Cette journée-là finalement, sommes allés au Toys’R’Us toute la famille et on s’est équipé en jeux d’été pour profiter pleinement du congé et l’été s’est déroulé sans grandes anicroches ou d’épuisement pour les parents.
#bonparent #mauvaisparent
Une réponse à « Branches de Vie – L’usine à fromage »
Christian
Tout un snoro!!!! M’a faire attention a ce que tu me dis astheure!!!! Lolll
Beau récit, belle anecdote et il y a juste toi pour avoir cette étincelle de génie côtoyant la folie!!!
Ayoye! À peine trois mois après mon premier séjour de 21 jours au CRDL (Centre de réadaptation et de dépendances des Laurentides) en décembre dernier, je n’ai pas réussie à stopper ma consommation de cannabis, même au contraire, ma consommation a augmenté d’environ 40%. Lors de mon entrée au centre le 1er avril 2022 mon état de consommation était d’environ 7 ou 8 grammes de marijuana par jour (+/- 23% de THC), que je consommais comme des cigarettes du levé au coucher.
Lire les articles de mon dernier séjour au CRDL – Centre de réadaptation et de dépendances des Laurentides
Ce qui m’a amené là-bas est assez étrange. C’était rendu que je fumais comme un défoncé, c’est-à-dire que je fumais de gros joints, jusqu’au filtre et aux deux derniers de la journée, je pleurais en les fumant. J’avais mal à la gorge, j’avais peu de moments de lucidité, plus le goût de ne rien faire mis à part de rouler, fumer, tousser, cracher et ruminer les idées noires. Belle vie! Pourtant j’ai trois beaux enfants que j’aime à la maison, et ma femme que j’aime énormément, un travail qui est aussi une passion, une belle petite maison à nous, bref j’suis tanné de le dire, mais j’ai vraiment beaucoup de belles choses à m’accrocher.
Il y a toujours des événements déclencheurs qui font en sorte que toutes ces merveilleuses choses, je ne les vois plus. Par exemple, un parent me disait, il y a à peine trois mois, en janvier dernier, quelques seulement jours après avoir complété mon séjour à l’interne, des choses atroces qui ont aidé à ma rechute si rapide. Mais qu’est-ce qu’on aurait pu me dire? Hummm, disons que premièrement ce parent m’a appelé à deux reprises, en lapsus, par le nom de mon agresseur. Cette même personne me dit également que je devais arrêter de me plaindre, car mon agresseur m’a agressé une seule fois, que si je voulais, il m’offrait 10,000$ pour retirer ma plainte au criminel, et aussi, de toute façon mes démarches n’iraient pas loin, parce que jamais je n’avais été en voyage à Niagara avec mon agresseur (où s’est déroulée une des nombreuses agressions en deux voyages distincts).
Avec tout ça, j’ai consommé cette soirée-là. J’ai fumé trois ou quatre joints pour oublier ces commentaires aussi méchants de la part de mon parent. Le lendemain matin j’ai continué ma dérape. Je voulais me faire mal, je souhaitais avoir un cancer de la gorge et me faire euthanasier, ou carrément pas me réveiller. J’tanné! Je sais que ce parent nocif, je pourrais le mettre de côté comme toute personne qui se respecte ferait. Mais moi, j’ai tendance à me torturer. Une pensée que je dois effacer de ma tête.
Donc me voici de retour au CRDL, qui au départ, j’allais pour un sevrage d’une semaine, et que finalement j’ai décidé d’y rester pour le cycle complet de 21 jours. Une décision que je ne regrette pas, ç’a vraiment fait du bien!
Disons que j’étais mal à l’aise de me retrouver encore une fois dans un centre dans l’espace de quelques semaines, toutefois la gêne et la honte se sont vite fait oubliées avec l’accueil incroyable des intervenants. De vraies perles!
Bien sûr j’étais content de revoir certains visages, même dans de telles circonstances. Quelles joies furent de retrouver Marie-L et Marie-A, mes deux perles du CRDL! Toutes les deux sont au courant de ce que j’ai vécu, et elles sont très empathiques à ma cause, ça fait du bien de se sentir moins seul avec cette lourdeur sur mes épaules.
J’avais déjà assisté il y a trois mois à la plupart des ateliers donnés par les intervenants, mais ça fait du bien de les revoir les notions et de les retravailler avec ma nouvelle réalité. J’ai décidé pour cette thérapie-ci que j’allais taire le sujet de mes agressions au reste du groupe, qui est un sujet assez lourd, et me concentrer uniquement sur ma dépendance et mon problème consommation.
Les autres usagers du groupe furent assez disparates. Lorsque je suis arrivé dans les « verts » (ateliers de réadaptation) ceux et celles qui y étaient déjà furent très trop émotifs. Je savais en me rendant à mes ateliers que j’allais entendre se plaindre les trois quarts du temps. J’ai trouvé ça lourd, car j’arrivais avec ma bonne humeur habituelle, mais celle-ci n’était pas la bienvenue. Même pendant la cérémonie de départ « type graduation » ceux qui quittaient semblaient quasiment plus fragiles qu’à leur arrivée. Une chance pour moi que des nouveaux arrivaient et l’ambiance a rapidement changé avec le départ graduel des anciens.
Bon, au niveau nourriture d’hôpital, j’ai pu mettre à jour les notes que j’avais attribuées à tous les repas d’il y a 3 mois. Le constat est que les notes en général ont légèrement augmentées! Les notes sont sur 10 selon les repas d’hôpitaux.
Les repas les mieux cotés sont:
Mijoté de bœuf avec carottes et patates pilées 8/10
Tetrazzini au pesto gratiné 7.5/10
Crêpes sucrées avec carottes 7.5/10
Saumon à l’aneth avec zucchinis et patates pilées 7/10
Dans la même veine, les repas les moins bons sont:
Saucisses à déjeunes avec petits pois et patates pilées 2/10 (le seul repas que je n’ai pas terminé)
Quiche au jambon avec brocolis et patates pilées 3/10
Steak suisse avec chou-fleur et patates pilées 3.5/10
Le Grilled cheese a été amélioré, mais demeure dans les pires lunchs 4/10
Mes ancrages
Dans les ateliers quotidiens sur la dépendance, un des sujets que j’aime bien, on parle des ancrages. Les ancrages sont des personnes, des événements ou des aspects de notre vie qui nous donne envie de ne plus consommer. On voit le positif de notre vie et on focus là-dessus (comme un bateau ancré au port de l’abstinence) pour éviter de rechuter et de s’échouer sur l’île de la rechute.
De mon côté c’est certain que ma petite famille (EF et les enfants) est mon ancrage le plus fort! J’aime ma famille, je veux être là pour eux mentalement et physiquement (mort je sers à rien) et je veux donner le bon exemple. Mes autres ancrages sont mon travail, mes études universitaires, la maison (notre petit havre de paix et d’amour), de continuer ma quête de justice avers mon agresseur, un voyage en famille, faire des activités physiques avec les garçons, ce blogue qui m’aide énormément à faire sortir le méchant, ma thérapie pour hommes agressés au CETAS, etc.
À l’envers de la médaille il y a des éléments qui me mettent à risque d’une rechute. Ce sont des éléments que je dois absolument éviter afin de retomber dans le cercle vicieux de la dépendance. Je dois éviter les excès de colère (bien la gérer), je dois éviter subir de l’injustice (surtout avec mes démarches juridiques) et la dévalorisation de ma personne (j’ai tendance à me détester, mais j’essaie bien fort de changer ma façon de penser).
Mes émotions
Comme mentionné dans une publication précédente, j’ai de la difficulté avec mes émotions, que je vis par en dedans (j’appelle ça des « immotions ») et que par la suite ça sort tout croche (crises de larmes, automutilations, etc.). Lors d’un atelier sur les sentiments et les émotions, j’ai compris que celles-ci ne doivent pas diriger mes pensées, mais doivent être le résultat des pensées. Comme l’auto ci-dessous ayant une traction avant, mes actions, mes paroles et mes pensées doivent avoir comme résultats des émotions et des manifestations physiologiques. En ayant des problèmes de dépendances, je place les émotions dans les roues avant, de sorte que mes émotions mènent mes pensées, mes actions et mes paroles.
C’est tout à fait normal et correct d’avoir des émotions et des pensées négatives, il faut savoir bien équilibrer celles-ci pour être en bonne santé émotionnelle.
Mes besoins
En consommant de la marijuana du matin jusqu’au soir, comme un défoncé accroc à n’importe qu’elle substance, je cherchais à combler un besoin. Mes besoins principaux qui étaient comblés avec la consommation sont premièrement mon besoin de plaisir (me détendre, relaxer, penser à autre chose et avoir des loisirs) et deuxièmement mon besoin de liberté (me dégager du passé, prendre des risques et la liberté d’expression).
Vu que la consommation m’a il y a des besoins qui ont été négligés tels que: mon besoin de pouvoir! Ce qui veut dire que je m’isolais beaucoup, je n’étais plus considéré comme une personne importante ou reconnue à ma juste valeur. Je n’étais plus respecté, fier, positif, sentiment d’être utile et compétent.
Équilibre des besoins
En tout cas, je peux dire que mon séjour fut mission accomplie! Dans mon bilan final, j’ai attribué la note parfaite de 10/10 pour mon séjour en général. Je n’ai pas l’intention d’y retourner, mais je sais que si jamais je rechute, le centre sera là pour m’accueillir. 🙂
Merci mille fois à la gang du CRDL, sans vous je ne sais pas où j’en serais!
Eh bien oui! Je retourne au CRDL pour au moins une autre semaine pour cause de consommation de drogue excessive. Je ne suis pas très fier de moi de m’être encore rendu là, même après mes 21 jours de sobriété en décembre dernier, mais je me redonne une chance. C’est EF, mon Amour de ces derniers 17 ans qui m’a encouragé de retourner là-bas, et j’espère que ce sera la bonne!
Lors de mon dernier séjour en centre de réadaptation au CRDL, je savais en dedans de moi que j’allais reconsommer éventuellement. J’écoutais les ateliers des intervenant.e.s en dépendance, et je savais que j’avais présentement un problème de consommation, mais je croyais sincèrement être en mesure de me contrôler.
« J’vais en prendre juste les samedis soir » – Je me disais! (yeah right!)
Le 30 décembre 2021 je sortais du centre avec un certificat de complétion du programme, le 31 décembre au soir, j’avais un joint aux lèvres. Je dis un, mais vous comprenez que c’est plusieurs back-à-back. En un claquement de doigts, tous mes efforts des derniers jours, partis en fumée! Depuis cette date, je n’ai jamais eu de break de consommation, au contraire, je tète les joints jusqu’au filtre!
Aujourd’hui, ma consommation ressemble à environ 7 grammes par jour, ce qui équivaut environ à une dizaine de joints. J’allume le premier vers les 10 ou 11 heures du matin et le dernier vers les 22 ou 23 heures. Un peu bizarre a dire, mais les derniers joints je les consomme de reculons. Parfois je pleure en le fumant, car ça ne me tente plus, j’ai mal aux poumons, à la gorge, je tousse, j’ai un « haut-le-coeur », je refume 2-3 puffs de la shot, pleure, tousse, rase de vomir, etc. Mais je le termine quand même jusqu’au « cut ».
« Maudit épais, t’as juste à arrêter! » – Je vous entends penser!
Je suis dépendant aux drogues. J’ai aussi appris qu’une personne avec un trouble de personnalité limite est souvent prise avec des problèmes de consommation que ce soit l’alcool, les drogues, la pornographie, etc. Ce n’est pas une excuse, mais plutôt une constatation, et c’est la raison pour laquelle je prends du temps pour moi, espérant sincèrement que ce sera la bonne! 🙂
Je termine en vous disant que lorsque je sortirai, je publierai ce blogue de façon officielle. Donc d’ici-là, si vous avez des commentaires ou des critiques sur ce que j’écris, je suis ouvert volontiers à tout commentaire!
Ça vous paraitra peut-être égocentrique, mais cette journée est mon anniversaire! Vous vous demandez ce qui a d’égoïste là-dedans? Les prochaines lignes vous prouveront que c’est la meilleure journée au Monde! Premièrement, je naquis normalement à l’Hôpital-Dieu de Saint-Jérôme en l’an mille-neuf-cent-soixante-dix-neuf directement issu de l’entrecuisse de ma mère adorée. Il était 6:55am. C’était le samedi 10 mars 1979.
J’ai compris plus tard que c’est également une chance d’avoir comme signe astrologique, poisson ascendant poisson! Non c’est pas ça l’odeur! 😉 Mais selon l’astrologue Ginette Blais:
« Le Poisson possède un fort désir d’évasion et une envie de vivre sa vie personnelle et professionnelle librement et selon ses propres lois anime cet être unique. Cette attitude lui vaut parfois l’incompréhension des autres. Il ne se réalisera pleinement que lorsqu’il assumera sa grande liberté d’action et qu’il la mettra au service des autres. On le trouve parfois tête en l’air, car c’est un signe qui rêve et va au fond des choses, mais ce signe possède des qualités d’organisation et excelle comme collaborateur et dans les postes de confiance. Il ne faut donc pas le sous-estimer! Sa capacité de compréhension et d’assimilation fait de lui un autodidacte perspicace, rusé et très allumé intellectuellement. Intuitif et clairvoyant« .
Sous le signe du Poisson
De ma tendre enfance jusqu’à l’âge adulte mon anniversaire fut célébré de façon correcte, et je voulais ça comme ça. J’suis vraiment pas du genre à aimer les gros party! La famille, deux ou trois amis, un pâté chinois, un gâteau de bonne fête du IGA, quelques cadeaux et beaucoup de plaisirs, ça me suffit amplement!
Depuis presque 10 ans que j’enseigne en tourisme à l’école des métiers de la restauration et du tourisme de Montréal (EMRTM), et la plupart de mes quelques 500 élèves que j’ai eu la chance d’enseigner, connaissent ma date d’anniversaire sur leur bout de leur doigts. Pourquoi? J’en parle souvent, c’est un running gag!! Je ne manque pas une occasion de mentionner de temps à autre ma date d’anniversaire à mes élèves, que ce soit dans mon enseignement magistral, des « caméos » dans mes capsules vidéos, dans mes manuels d’apprentissage, etc. Même dans un examen ministériel, que j’ai produit pour le compte du Ministère de l’Éducation, se retrouve la fameuse date du 10 mars! 😂🤣😂
Ça l’air intense, ne pensez pas que j’en parle tous les jours, mais l’information revient à des moments opportuns, sporadiques et utilisés dans des situations cocasses. En plus, ça donne une occasion annuelle de se faire faire chanter bonne fête par ses élèves, de partager un gâteau frais « baké » par les chef.fe.s-enseignant.e.s et leurs élèves/cuistots-en-devenir et de sympathiser avec les élèves.
Mes anniversaires les plus marquants
10 ans – Ma première grande fête d’anniversaire!! Je demeure avec mes parents et quelques jeunes en famille d’accueil dans une grande maison centenaire à Lachute. Tous les membres de la familles sont présents, mon cousin préféré, 2-3 frères et sœurs d’accueil, des « amis » de la famille et 2 amis d’école. Près d’un quinzaine de personnes avaient assisté à cette fête! Nous avons joué au Bingo, et mes parents avaient même pu acheter des prix! Wow! Ma seule déception dans cette journée de rêve, fut un moment en soirée lorsque nous jouions à la cachette, où un des « amis » de la famille a tenté de m’embrasser et de m’agresser. J’avais déjà passé par-là entre l’âge de 7 et 9 ans, à 10 ans… On touche pu à tchagg!
18 ans – Ça faisait déjà presque quatre ans que je demeurais quasi-seul avec petite sœur, Jaime, dans notre maison de la rue Wales à St-André-Est, quand cette méga fête eu lieu. Une vingtaine de personnes présentes, beaucoup d’alcool et beaucoup de cannabis!! Méga Pow-Wow!
25 ans – Grande fête d’anniversaire au Vieux Shack de St-Jérôme! Un peu plus de 25 personnes. Présents ce soir-là; de vieux amis du secondaire, les nouveaux amis du CEGEP, ceux du #St-Jerome d’MIRC, mes parents et des ami.e.s des ami.e.s. PAAAAAARTYYYYYYY!
30 ans – Premier anniversaire dans mon rôle de Papa!! Mon premier garçon n’était âgé que d’un mois, et je vous le garantie… avoir de jeunes enfants, on célèbre beaucoup moins, finit la fête! En grandissant ça revient tranquillement, mais disons qu’on a autre chats à fouetter que de fêter nos fêtes 🤙 Changement de couche, les boires, les dodos et les siestes, les imprévus, bref si vous avez eu des enfants, et que vous vous en êtes occupé, vous savez de quoi je parle. Les autres, dites un gros merci à votre entourage!
40 ans – Whoa! Ma conjointe a organisé un fête à la maison avec une douzaine d’amis. Au menu, il y avait beaucoup d’alcool, mais il y avait aussi un « bar à weed ». Une dizaine de sorte de cannabis en présentoir, avec deux bongs, quelques pipes, plusieurs types de papier à rouler, les filtres « cuts », bref tout ce qui faut pour passer du bon temps 🙂
Le sujet des violences sexuelles où l’homme est du côté des victimes est, encore aujourd’hui, un thème dont on parle encore peu, c’est tabou! Toutefois, certains hommes ont pris la balle au bond depuis le mouvement #metoo de 2017, et ont décidé de s’ouvrir et d’en parler. Concernant le sujet, plusieurs mythes circulent toujours, et l’organisme – Hommes Optimum Saguenay–Lac-Saint-Jean a lancé la campagne « Ça arrive aussi aux garçons », afin de faire la lumière sur le sujet.
Selon une étude un homme sur dix sera un jour ou l’autre, victime de violences sexuelles. C’est énorme! Combien d’entre eux en parlent à leur conjointe? Leurs amis? À un professionnel de la santé? Encore trop peu! Malheureusement beaucoup d’hommes souffrent en silence. C’est une souffrance invisible et permanente, une boule de honte de dégoût, un cancer discret qui nous ronge de l’intérieur.
EFFE-EFFE-i-ENNE-ENNE-i !!!! Il me reste encore 25 ans à enseigner dans un magnifique domaine, le TOURISME! J’avais un pattern d’arrêts de travail aux 2 ans. Ça suffit!
25 ans de travail / 2 arrêts par an = 12 arrêts de travail @ 3 mois chacun = 3 ans
3 ans de dépression majeure, de périodes d’angoisse, de pertes salariales, des échecs à mes cours universitaires, et de tout ce que ça engendre. Des frictions avec la conjointe, les enfants, la famille, les collègues, les amis, etc. Les problèmes de consommation. Ce n’est pas une vie, gériboire!! Faut que ça arrête!
J’ai demandé de l’aide!
Aujourd’hui, je me prends en main, et c’est avec fierté que je peux dire sans gêne ni honte, ce que j’ai subi. Je suis pris en charge par plusieurs intervenants qui ont ma santé psychologique, physique, et sexuelle à cœur. Dans mon cas, obtenir de l’aide a été un processus relativement long (6 ans), car mes agressions eus lieu à l’extérieur du Québec.
Si vous avez subi des violences sexuelles, n’hésitez pas à chercher de l’aide. Les hommes victimes d’agressions sexuelles de la part d’autres garçons, d’autres hommes ou même d’une fille ou femme, et que vous sentez qu’en parler vous ferait du bien… GO!. Une agression n’est jamais banale!!
Étant moi-même une victime d’agressions de mon oncle, en 6 ans d’enquête sur lui, j’ai définitivement ouvert « une canne de vers ». Excluant moi, sept autres victimes m’ont faits des aveux sur ce que mon oncle leur a fait et deux d’entre eux ont même accepter de témoigner auprès des enquêteurs. Témoigner des violences sexuelles qu’ils ont subi étant jeune ado.
Aucun d’entre eux ne veut porter plainte. Zéro. Niet.
Je comprends qu’ouvrir une plaie aussi grande peu sembler insurmontable, mais c’est faux! Il y a un dossier sur l’agresseur d’ouvert! J’ai déjà porté plainte à la Sureté du Québec à Lachute, et ça pris un an pour me faire dire par DPCP, que je ne m’adressais pas au bon tribunal, car j’ai été agressé à plusieurs reprises par Mononcle Chose en Ontario et dans l’état de New York.
Vous voulez porter plainte? Adressez-vous à l’enquêteur Sandra Pigeon au 450-562-2442
Si vous vous reconnaissez, sachez qu’il y a de l’aide si vous en avez besoin. La boule en dedans, les pétages de coches, les flashbacks, les déviances, vous vous questionnez sur votre orientation, etc.
Afin de bien comprendre le contexte, je dois vous entretenir sur un sujet qui me passionne énormément, le domaine du tourisme. La province de Québec est découpée en plusieurs régions administratives dites régions touristiques. Dans chacune de ces régions se trouvent, sur une base annuelle ou saisonnière, des bureaux d’informations touristiques offrant aux visiteurs de la région, des services tels que; des renseignements relatifs à l’hébergement, les transports, aux activités offertes, aux festivals, etc. Concernant les installations d’accueil, il existe 3 paliers, et chacun a leur but spécifique.
CIT: Centre Infotouriste = Provincial = But: Retenir les touristes dans la province BIT: Bureau d’Information Touristique = Régional = Retenir les touristes dans la région BAT: Bureau d’Accueil Touristique = Sous-régional = Retenir les touristes dans la sous-région
Les régions touristiques du Québec
Lorsque je quittai mon poste d’agent de réservation chez Vacances Air Transat, sis au centre-ville de Montréal, alors que je demeurais à Saint-Jérôme, je me trouva un emploi d’agent à l’accueil touristique pour le Centre Local de Développement « CLD » des Pays-d’en-Haut. Un CLD est un organisme sans but lucratif (OSBL) paragouvernemental qui a pour mission de veiller au développement des entreprises de la région (lucratives ou non), incluant le tourisme régional, la main-d’œuvre, autrement dit, l’organisme s’assure du rayonnement de la MRC (Municipalités Régionale de Compté « un regroupement de ville ») dans laquelle elle se trouve.
Au départ en 2005, mon poste au CLD consistait à accueillir les visiteurs, de les informer et de les diriger, dans le but de les retenir dans la région (développement économique de la région via le tourisme). Je gagna beaucoup moins d’argent à ce job (7,75$ de l’heure VS 14,25$ chez Transat), mais je n’avais que quinze minutes de route pour m’y rendre. Et… terminé le trafic, alléluia!!!
Moins de 2 ans à ce poste lorsque le poste de superviseur des bureaux fut vacant suite au départ d’une excellente patronne et amie, Madame Valérie LeBarber. J’appliquai sur le poste ouvert et l’entrevue se déroula sous les yeux instigateurs du directeur général du CLD Monsieur Stéphane Lalande, du président du conseil d’administration et maire de Saint-Sauveur à l’époque Monsieur Michel Lagacé et Monsieur Gérald H. Lafontaine qui représentait le secteur touristique au C.A. Je ne vous cacherai pas qu’au départ ils n’étaient pas convaincu de mes compétences à titre de superviseur, mais après l’entrevue, ils ont changé leur fusil d’épaule et j’obtint le poste.
Moi et les employés d’été des BAT des Pays-d’en-Haut, même un stagiaire de France!
En 2007 me voilà patron et superviseur de 3 à 8 employés, deux ou quatre bureaux d’accueil touristiques (les deux selon la saison), de bureaux de vente de billets de spectacles (Admission, TicketMaster et TicketPro) et d’une agence de tours guidées (Les Tours des Pays-d’en-haut). Les tâches qui me sont confiées sont de nature relative à la gestion des ressources humaines (embauche, formation, gestion), des ressources matérielles, de la comptabilité, des communications, consignation et interprétation des statistiques, etc..
La saison estivale de 2008 n’a pas été très reluisante en terme de visiteurs dans la région, dû principalement aux conditions météo peu favorables. De la pluie, beaucoup de pluie! Lorsqu’il faisait beau, ça ne durait pas. Nombreux furent les jours consécutifs où le soleil ne se pointait pas le bout du nez. Toutefois, pour nous aux bureaux d’accueil, un phénomène inverse se produisit à ma grande surprise! Nos bureaux ont connus une hausse d’achalandage!!!
Ohhhhh yeah!
Bon an, mal an, dans l’ensemble de nos lieux d’accueil, près de 75,000 visiteurs fréquentent nos installations et/ou requièrent nos services de renseignement touristiques. Mais l’été horrible de 2008 fût notre meilleure! La raison? Les Laurentides est un véritable terrain de jeu nature pour plusieurs Montréalais. Pour quelques jours ou la saison complète, ces visiteurs peuvent profiter de la nature à moins de 45 minutes au nord de Montréal. Mais qu’en est-il lorsqu’il pleut trois ou quatre jours en ligne? Le terrain de jeu devient impraticable! Que-fait-on?
Les visiteurs sont donc résignés à se tourner vers les spécialistes de la région… les agents de renseignements touristiques! Salut Sue!
– « Bonjour, bienvenue dans la région des Pays-d’en-Haut, est-ce que je peux vous aider? » – Lança la préposée à l’accueil – « Euh, oui bonjour! R’gardez, je suis ici avec la famille pour la semaine et on ne sait pas trop quoi faire? » – Demanda la mère de famille, pendant que son mari et la marmailles zieutes les « pamphlets » de la section « activités intérieures » du présentoir. – « Avec plaisirs! Voyez ici les options qui s’offrent à vous:
Les magasins d’entrepôt – Les Factoreries à Saint-Sauveur
Le cinéma Pine à Sainte-Adèle
Le bowling à Saint-Adèle
1001 billes à Saint-Sauveur où on fait des colliers en billes
C’est à la fin de l’été, en août 2008, que Monsieur Christian Asselin, un populaire journaliste du hebdo régional me téléphone pour prendre le pouls de notre côté, après cette désastreuse saison qui a fat perdre beaucoup d’argent aux entreprises de la région. Voici comment la discussion téléphonique s’est déroulée:
– Bonjour Monsieur Bermingham, je suis journaliste au journal La Vallée et j’aurais besoin de savoir comment s’est passé votre été au bureau touristique? demanda Monsieur Asselin. – Bonjour Monsieur Asselin, vous tombez à point! Je viens de compiler les chiffres de l’été et j’ai même pu les interpréter! lui répondis-je. – Excellent, je vous écoute! rétorqua le journaliste.
C’est alors que je me suis mis à lui dire avec une certaine fierté que nos chiffres étaient étonnamment très bons, contrairement à l’achalandage médiocre de la région cet été. Il me demanda la raison pour laquelle nous avions une telle hausse, et je lui mentionna que la saison avait tellement mauvaise, que les visiteurs venaient demander conseils.
Je ne suis pas très habitué au monde journalistique, mais je trouva en Monsieur Asselin, une écoute et une confiance, et je lui fit la nomenclature des quelques activités intérieures offertes dans la région. Il me répondit que pas grand monde aimerait séjourner ici pour aller au bowling et au cinéma! Il avait malheureusement raison! Beaucoup de familles demandaient des activités familiales intérieures: parcs de jeux intérieurs, gymnases et trampolines, salle de patin à roulettes, etc.
Surprise, Surprise!
J’arrivai au bureau touristique de Saint-Sauveur le vendredi 22 août 2008 et déposé sur mon bureau le journal La Vallée ouvert à la page 4. À la droite se trouve une note sur un Post-It et il est écrit: « Vient maintenant au bureau de Stéphane (mon patron) à Saint-Adèle ».
Journal La Vallée – 22 août 2008
Je pris quand même quelques minutes pour lire l’article qui visiblement, concernait mon entrevue (ma discussion) avec le journaliste plus tôt cette semaine, mais quelque chose m’agassait dans le titre: Y’a pas grand chose à faire à St-Sauveur! Keeeeeeee-Waaaaaa? La lecture de l’article ne me plu pas du tout! Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit!!!
En arrivant au bureau du directeur général, celui-ci et Monsieur Lafontaine (membre du C.A.) étaient placés pareil comme l’entrevue d’embauche, excepté leur visage au lieu d’être « pas content », étaient carrément rouge-enragés. Le journal était tourné vers moi ouvert à la page 4, et on me demanda brusquement « C’est quoi ça? ».
Comme un diable dans l’eau bénite! Clairement, les deux voulaient me mettre à la porte, mais mes explications me donna le bénéfice du doute. Le but premier de mon travail en tant que superviseur des bureaux d’accueil touristique est de retenir les visiteurs dans la MRC des Pays-d’en-Haut. Donc je peux comprendre que si j’avais réellement dit ça; c’eut été à l’encontre de la mission du CLD, mais ce jour-là j’eus ma leçon avec les journalistes, certains veulent le show.
Cette année-là le CLD des Pays-d’en-Haut organisa une AGA (Assemblée générale annuelle), un chic gala où les acteurs économiques de la régions venaient effectuer du PR (Public Relation) et du même coup, vantant les bons coups de l’année. Devinez quoi? À plusieurs reprises lors de la soirée on me parlait de l’article de journal, et le cadeau de bienvenue à chacun des participants a fait jasé… c’était un parapluie!
Monsieur Asselin, vous m’avez causé du tort, et je crois que vous ne méritez pas le titre de journaliste honnête. Tout ça est derrière-moi, mais j’ai la mémoire longue.
Après cet incident j’ai continué à donner des entrevues, accompagné de mon boss et pas à ce journaliste.
Tous les spécialistes de la tête, depuis le début de mon adolescence, me l’ont dit; « Monsieur Shannon, vous êtes une bombe à retardement. Vous avez beaucoup de difficultés à gérer vos émotions, il faut extérioriser celles-ci, qu’elles soient positives, neutres ou négatives. » Communiquer avec bienveillance et sans violence est un beau défi pour moi, j’y travaille encore quotidiennement, et ce même dans la quarantaine.
Fighting Irish – Notre-Dame U. Football Club
Irish blood runs in my veins/Du sang Irlandaise coule dans mes veines! J’ai toujours aimé me battre, me coltailler, me tirailler, me chamailler, appeler ça comme vous voulez, bref les contacts physiques rudes me procurent un énorme fun, et je n’y vais pas de la mer Morte 😉 Parlez-en à tous mes amis que j’ai côtoyés dans ma vie, tous s’entendent, tchagg aime donner et recevoir des coups et aussi, faire des prises à la « Yvon Robert » à mes chums ou ceux qui se mettent en travers de mon chemin. Avec grand plaisir!
Victoire de tchagg à un combat avec le beau-frère!
À l’école primaire Bouchard à Brownsburg et St-Julien à Lachute, je me battais presqu’à toutes les récréations. Été comme hiver, beau temps mauvais temps, y’avait toujours une bonne raison de jouer « rough » avec mes camarades! Les conséquences de mes actes m’attirèrent plus souvent qu’autre chose, une multitude de punitions du type; du piquetage, des retenues, de suspensions et des moments en classe d’isolement.
Très rare que je me battais avec de la haine pour l’autre, car lorsque la rage embarque, ça m’attire encore plus de problèmes – Vous allez voir plus bas. L’adrénaline que me procure ce « sport », l’énergie qui est dépensée à vouloir faire vouloir dire à l’adversaire: « OK, c’est beau! », le contact corps à corps (imaginez rien là!), tous ces ingrédients énergivores font parties d’une recette gagnante.
tchagg qui se fait agripper par son bon ami Pretz
Avec trois garçons dans la maisonnée pensez-vous qu’on se fait des tresses? Les enfants et moi aimons jouer au monstre ( incarné par nul autre que moi), où mes trois garçons tentent de maitriser l’indomptable bête qui ne cherche qu’une chose, attraper des enfants! Lorsque finalement les enfants réussissent à me saisir tous ensemble, le monstre finit toujours par recevoir une dose de force soudaine, et renverse la vapeur. Il y en a un des trois qui en paye le prix…
« Le Jésus du Chatouille » – C’est le nom de la prise de lutte préférée de la bête. Il s’agit d’agripper farouchement l’enfant autour du bassin avec ses jambes pour l’immobiliser, ensuite coincer son bras droit derrière ma tête, et l’autre de ses bras est saisie par ma main gauche. L’enfant demeure quelques secondes dans la position de croix, tentant de se déprendre du piège. C’est alors que la main droite du méchant chatouille les t’sous d’bras, le cou, le chest et la précieuse bédaine du captif!, Mouhaha, bon c’est assez!
Lui, ne l’aurait pas rit
Bon revenons aux vraies bagarres, celles avec des bobos, et c’est évidemment au secondaire que ça s’est concrétisé. Maudit que je cherchais le trouble. Ce n’est pas que je détestais les gens ou mes adversaires, j’ai un trop plein en dedans et ça fait du bien de sortir le méchant. Comme je disais, souvent cette violence m’attirait de fâcheuses conséquences. Honnêtement, j’ai rarement terminé à 14h55 au secondaire, car les nombreuses retenues, les travaux communautaires et le bénévolat m’en empêchait.
Une fois en secondaire 4, moi et mes amis aimions beaucoup se promener dans les corridors de la polyvalente Lavigne lors des pauses de diner. Une fois pendant une de nos tournées du bâtiment, j’adressai un sourire en coin et clin d’œil à un garçon de l’école qu’on appelait secrètement « la Mouche ». Il ne l’a pas apprécié. Deviner quoi? J’ai repassé devant lui deux ou trois autres fois en faisant exactement les mêmes gestes. Ciboire tchagg!
Bagarre avec LimerickUne belle partie d’hockey-maison
Au dernier passage il m’invita à se battre avec lui et je lui répondis que ce serait un honneur pour moi! Nous sommes allés à l’extérieur de l’école dans un stationnement, et pendant mon étirement précombat (eh oui j’étais comme ça!) mon adversaire se désista. Plusieurs dizaines de personnes s’étaient déjà déplacées pour le spectacle, donc il fallait un plan B: mon adversaire suggéra que je me batte avec son ami, MB.
Dès les premières secondes où la bataille éclata, MB me donna deux coups de pied dans l’entre-jambes et je tomba par terre. Il tenta de me frapper le visage mais mes skills de ninja m’ont aidés à en esquiver quelques-uns d’entres eux, qui s’écrasa au sol. Outch! J’ai pu reprendre le dessus et lui balancer quelques jabs et un crochet, mais c’est à cet instant que je fus littéralement levé de terre tenu la ceinture par nul autre que MC. Ce géant à qui j’ai latté les noisettes au primaire, et qui m’a valut une suspension externe. Voir l’article – Mes déménagements – Section Pine Hill
Dans cette section j’y vais avec quelques « J’ai déjà… »
Frapper un gars lors d’une bataille et ça lui a valu une plaque de métal dans la tête
Sortir un couple de sa voiture au casino parce qu’ils m’avaient piqué mon stationnement
Quitter ma voiture sur l’autoroute pour aller arranger le portrait à un autre conducteur
Au secondaire j’aimais beaucoup les sports! Baseball, hockey, football, basketball, badminton, ski de fond full contact, etc. À l’interne, il y avait souvent des tournois sportifs où les élèves pouvaient s’inscrire. Innombrables sont les batailles qui ont éclatés à travers ces années, moi et mon attitude à la Tie Domi – Célèbre pugiliste hockeyeur #28 des Maple Leafs de Toronto.
Mon idole sportive de jeunesse – Tie Domi #28
Les bagarres les plus mémorables furent avec évidence au hockey, où je distribuais une myriades de mises en échec, je dérangeais l’adversaire avec mon bâton, et c’est pour ça qu’on m’appréciait. Déranger l’autre! Jurer cracher! En 5 ans, j’ai participé à tous les tournois de hockey et j’ai obtenue une seule passe, et c’est lorsque j’avais donner un coup de pied à la rondelle, et le joueur de centre à scorer! Yish!
La cerise sur le sundae est lors d’un tournoi de soccer. Quelques joueurs de l’équipe adverse se foutaient carrément de ma gueule, car je ne suis pas très bon à ce sport. Rien ne m’a empêché, lorsque le seul arbitre de la partie regardait dans la direction opposée, de distribuer quelques claques aux visages de mes adversaires – Ben quoi? Faut ben être bon dans quelque chose! Après avoir reçu une dizaine de coups (à la gang), l’un d’eux Eric V. s’en est prit à moi et il m’a fait un cadeau mémorable, encore aujourd’hui; J’suis plaqué au sol par Eric, son poing levé vers le ciel et avec toute sa rage il me cris: « Arrête, mon osti de Bognigname Anarde« !
Oh maille gode!!!! Il savait qui j’étais, mais visiblement pas mon nom! J’ai compris à travers ses dents serrées et sa bouche plein d’écume qu’il voulait me dire… Mon osti Bermingham à Marde!
Rarement dans ce blogue vous allez me voir nommer les personnes (les protagonistes, les antagonistes et les NPC de mes histoires), mais dans celle-ci, je suis obligé (désolé Simon)!
Simon et Patricia sont un bon couple d’amis à moi et ma conjointe avec qui on s’entend sa coche, et avec qui on est sa même longueur d’ongles (joke d’esthétisme à travailler). Cette dernière, Pat, est amie avec ma conjointe, EF, depuis sa tendre enfance, depuis l’école primaire. Pour l’espace de quelques mois, nous avons également tous été, des colocataires.
Un samedi soir d’été, où la boisson coule à flot, assis sur leur balcon à Ste-Sophie, parle parle jase jase, ça adonne que moi et Simon, on se découvre deux passions en commun, le poker Texas Hold’em et l’auto-dérision! Parlant d’auto dérision;
Poker Texas Hold’em
Il m’en voudrait de ne pas partager ça avec vous, mais il me racontait les défaillances de son système digestif, qui lui provoquent des douleurs abdominales et l’expulsion de monstruosités lors de la selle. Du type qu’il faut morceler à l’aide d’un bâton, voyez l’genre! À défaut de le faire l’aide d’un plombier devient inévitable. Si je peux me permettre un peu d’agrémenter sa situation, son tas organique sort littéralement en bloc fécal, très dense, la forme cylindrique du type canette de Coke. Maudite maladie crampante! Dans le sens que vous voulez 😀 :S
Ça passe pas dans la plomberie!
Lorsqu’on se parlait de sujets très intéressants comme ça, c’est évident que nous étions dans un état second. Le Bailey’s c’est traite en St-Ciboots! Mais bon, à travers nos niaiseries, nous fixâmes une date très proche pour aller au casino de Montréal pour une partie de poker! Le femmes iront jouer d’in machines à sous, pis boire une Smirnoff Ice au bar, tandis que moi et Simon, on irait se tapper un tournoi de poker Texas Hold’em.
Je vous parlait d’auto dérision tout à l’heure? Le soir même où mon ami me divertissait à souhait, et où il avait montrer à nouveau ses fesses, il me montra une montre d’une marque de haute-couture que je trouvais fort jolie. J’admirais à plusieurs reprises pendant la soirée, cette œuvre d’art horlogique. Je ne porte pas de montre, mais cette soirée-là je la volai à Simon.
Par inadvertance, sans faire exprès ou inconsciemment! Ou peut-être j’la voulais vraiment! ha ha
Le coup de foudre!
Tôt le matin dans mon lit, la tête encore dans les dernières vapeurs enivrantes de la veille qui fut bien arrosée, j’suis all-dressed (tout habillé), recroquevillé comme un SDF comme si j’avais dormi quelques heures sur la corde à linge. C’est à ce moment que je senti quelque chose dans mes poches et je me rendis compte que j’avais le bijou inestimable dans mes poches! Oh voleur! Le cœur remplit de honte, je fis mon mea culpa à mon ami, et lui remit la montre!
C’est quelques semaines après que nous nous rendions, moi et Simon & Garfunkel, nous deux, au Casino de Montréal. Notre projet de gars? Raffler la cagnotte, bien sûr! La tête haute, l’air confiant, surtout sûr de passer un bon moment entre chums. Moi et mon ami arrivions au comptoir d’accueil pour procéder à notre inscription au tournoi.
Casino de Montréal
-« Bonjour à vous deux, vous êtes ici pour les « cash games » ou pour le tournoi? » – Nous aborda le responsable aux inscriptions. – « Nous sommes ici pour le tournoi de 19:15 » – Lui répondis-je. – « Excellent! C’est soixante-quinze piastres chacun! Votre nom ou votre surnom, SVP? » – « Euh, moi c’est un peu compliqué.. té, cé, hash, ha, gé gé… tchagg! » – Rétorqua pour ma part, et mon ami lui dit son nom. -« Simôn Pâquètte » – Marmonna simplement mon ami qui, pardonnez-lui, vient de ben creux d’in Laurentides! Nous étions officiellement inscrit au tournoi de cartes!
19:15 tapant (pas sur la montre que je lui avais volée), un déboursé de 75$ chacun, on nous remet l’équivalent 10,000 jetons de poker et nous sommes prêts à débuter le tournoi d’ici les prochains instants. Plusieurs écrans disposés dans l’aire d’attente, nous offrent soit des chaines sportives en continu, ou des informations relatives au tournoi.
Pouf, à l’heure de début du tournoi, sur ces affichages numériques, ça indique toutes les informations nécessaires pour commencer la partie. Je trouve mes informations très facilement, mais on ne trouve pas celles de Simon Paquette.
Nom du joueur
Numéro de la table
Numéro du siège
tchagg
Table 5
Siège 2
On m’appelle au micro pour rejoindre rapidement mon siège, car le tournoi de poker débute sous peu. Mais mon ami! Impossible que j’aille jouer sans lui! Nous retournons voir l’homme aux inscriptions, et de manière saccadé on lui dit: « Hey s’cuze, ça commence-là, mon ami, il a payé, mais il n’est pas là, sur le tableau. Il a ses « chips », il a payé… » – Et l’employé m’interrompa et stoppa d’un coup sec, mon élan d’inquiétude un peu trop intense. Le gars me répond que son nom était bel et bien là!
Small Pocket (Simôn Pâquètte)
Ou comme j’lapelle affectueusement depuis ce temps, P’tite Poche! 😉
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