Ressources – CETAS

Le CETAS vise principalement à contrer les agressions sexuelles à l’égard des enfants, en venant en aide aux victimes, à leur famille ainsi qu’aux personnes ayant commis des délits sexuels.

Notre principale mission est de protéger l’enfant contre les agressions sexuelles, d’aider les personnes ayant subi des séquelles psychologiques à les surmonter, d’aider les personnes à solidifier et assainir la cellule familiale ou à envisager une séparation réfléchie, d’aider les personnes à retrouver ou développer une vie sociale satisfaisante, de briser l’isolement de chacun et fournir à la famille un réseau d’entraide et de support.

Site Internet: https://www.info-cetas.com/
Groupe Facebook
Téléphone: 450-431-6400

Aujourd’hui, 16 novembre, je contacte l’organisme pour de l’aide psychologique. Après avoir tenté ma chance sans succès au CAVAC et au CRIPHASE, je vais voir ce qu’ils ont à me proposer. Un suivi sera fait ici sur le blogue.

N’attendez pas pour chercher de l’aide! Le processus peut être long 🙂

Mise à jour de ma démarche
16 novembre 2021: Appel + message téléphonique 9h
17 novembre 2021: Appel + message téléphonique 10h
18 novembre 2021: Ma petite sœur les appelle: 11h
18 novembre 2021: Retour d’appel de l’organisme – Début du processus?

À suivre!



Wooooohooooo! Quelle bonne nouvelle! Le 11 janvier 2022, le CETAS m’a téléphoné! Je trouve tellement que leur mission et leur mandat cadrent en plein dans le mille avec mon processus de guérison. J’ai rendez-vous avec une certaine Chloé la semaine prochaine (18 janvier) pour une première entrevue d’évaluation d’une durée d’une heure et demi (3 au total).

Dans ces entrevues on doit aborder les faits qui se sont déroulés dans mon enfance, les impacts que les événements perturbateurs ont eu et on toujours sur ma vie et celle de mes proches.

Donc c’est avec grande assurance que je me rendis à mon rendez-vous, dans les bureaux de l’organisme discrètement situés dans une plaza (sandasha estérieur) dans le secteur de Bellefeuille à St-Jérôme. Dire qu’un tel service se situait si proche de moi, qui l’eût crû? En tout cas, je m’y rendis.

Je fus accueillit par CD, l’une des thérapeutes du centre avec qui j’ai pu tout « raconter » ma vie. La seule qui la connait, cette vie remplie d’anecdotes aussi bizarre l’une des autres , c’est EF, ma femme de mes rêves!

Je ne peux vous raconter tous les détails de cette rencontre, mais sachez qu’elle fût bénéfique et ça promet pour la suite des choses. Certains de ces détails se trouvent déjà dans ce blogue. Fouillez!

Mise à jour 22 janvier 2022


Mon deuxième rendez-vous fut une semaine plus tard, soit le 24 janvier 2022. Encore une fois, d’une durée d’une heure et demie, on a fait le tour de mon passé, mais surtout sur les répercussions des traumatismes vécus.

Pour la deuxième fois (la première fût lors de retour d’appel de l’organisme), on me posa une question ouverte, même un peu trop ouverte, qui provoque en moi un stress instantanément. La question: « qu’est-ce que tu attends de nous (l’organisme)?

Que répondre à cette question? Ça fait plus de 6 ans que je demande de l’aide, que je me suis rendu au plus bas, que ma tête sort de l’eau momentanément pour y replonger, que je marche sur une la de rasoir entre 2 buildings, que je me sens impuissant, que je sent une injustice, etc.

Donc pour moi cette question, elle est vraiment inutile, mais je peux comprendre qu’on me la pose. Les programmes d’aide du CETAS sont assez contingentés, et pour des raisons de confidentialité, c’est normal de valider si la personne est prête à commencer sa reconstruction. Il a dû avoir de l’abus. Si je suis là, c’est que je veux reprendre ma vie en mains, minimiser mes séquelles, modifier mes comportements inadéquats et de m’aider dans mes relations interpersonnelles.

Lors qu’on me questionna sur mes comportements inadéquats, je mentionna avant chacune de mes interventions l’expression suivante: « je sais que c’est bizarre mais… ». L’intervenante n’a pas attendu très très longtemps pour me retorquer: « Shannon, si à tu dis ça toutes les fois, c’est contre-productif! Y’a rien d’anormal! T’es quelqu’un qui a subit des traumatismes ». J’adore quand on me remet à ma place! 🙂

Je suis accepté dans le programme pour hommes agressés sexuellement dans l’enfance et je débute ce jeudi un processus de reconstruction psychologique étalé sur une période d’une année. Ces rencontres de groupe se déroulent à toutes les semaines.

Mise à jour 27 janvier


Première rencontre! Wow, c’est en plein dans le mille de ce que je recherchais comme thérapie! Je me sens à ma place, avec d’autres hommes qui ont subis sensiblement la même chose que moi. Pour cause de confidentialité, et aussi parce ce n’est pas le but de mon blogue, je ne parlerai pas de ce que se passe là-bas. Mais sachez que je vais bien, et mon cheminement sera long mais sûrement bénéfique.

Je vais quand même mettre à jour cette sphère au besoin!

À plus!

Mise à jour 30 janvier 2022


Déjà 3 rencontres de groupe au CETAS, et ça va très bien, du moins pour moi! Les autres participants du groupe m’ont reproché quelques trucs tels que; la froideur avec laquelle je raconte mon histoire, la rapidité à comprendre et effectuer les exercices, et ma façon quasi-hautaine de parler. Ouf, j’ai accepté leurs commentaires, et j’ai beaucoup d’empathie face à ça, toutefois c’est la première fois qu’on me donne ce genre de commentaires. Possiblement parce que c’est un autre contexte, pas mal plus délicat.

L’abcès a été crevée et le reste de la rencontre de groupe s’est bien déroulée par la suite. Vous savez, concernant leurs commentaires, je les reçois et je les comprends. Il est vrai que je suis détaché lorsque je parle de mon passé, et c’est exactement la raison pour laquelle je suis ma thérapie au CETAS – Comprendre d’où je viens pour savoir où je vais et être plus proche de mes émotions, bref devenir plus humain.

Pour ce qui est de ma façon de m’exprimer, ayoye! Si y’a ben quelqu’un qui sait ce que c’est une « chesseuze », c’est bien moi! Avec mon travail d’enseignant, c’est vrai que j’essaie de parler et d’écrire le mieux possible, mais il m’arrive se sacrer et utiliser des mots issus du « joual » québécois. Même chose pour la rapidité de compréhension; ce n’est pas une compétition, depuis je suis tout petit je suis rationnel, cartésien, et j’applique la méthode scientifique sur plusieurs éléments de tous les jours. Désolé, mais je ne peux faire moins, et loin de moi de critiquer les moins rapides, au contraire, on a chacun des forces! J’suis même pas capable de nommer une émotion que j’ai, chose qu’un enfant arrive à faire! :S

Je vous redonne des nouvelles dès que nécessaire!

See ya!

Mise à jour 14 février 2022

Articles – Enfant abusé – Quel Homme Suis-Je?

Edouard : « Enfant abusé, quel homme suis-je ? »


Excellente entrevue avec une victime d’agressions sexuelles en bas âge.

Édouard a été abusé sexuellement par un membre de la famille à l’âge de 5 ans jusqu’à 9 ans. Il a gardé ce silence pendant 20 ans! Regardez son témoignage à visage découvert qui explique les blessures collatérales dont il a subi.

Quelques phrases clés de son témoignage:

« ..en plus de l’agression, il y a des questions qui se posent:
* Qui suis-je?
* Comment on se définit?
* Quelle est mon orientation sexuelle? »
« ..on est marqué au fer rouge »
« ..on m’a imposé un choix »
« ..on a décidé à ma place qui j’étais »
« ..l’agression n’e blesse pas uniquement nos parties génitales, notre être, notre cœur, notre âme aussi! »
« ..à 9 ans j’avais passé la moitié de ma vie sous l’emprise de quelqu’un »
« ..à 9 ans je connaissais la noirceur du monde, le chantage affectif, j’étais capable de le faire subir »
« ..à 20 ans il y avait une partie de moi que je détestais »
« ..c’est difficile être en rébellion avec soi-même »
« .. me débarrasser des choses qui ne m’appartiennent pas, telles que la honte, la culpabilité, de me cacher, d’endosser cette responsabilité là! »
« ..reprendre contact avec son enfant intérieur »


Vers l’âge de 37 ans tout s’écroule. Après avoir ignoré les signaux d’alarme que mon corps m’envoyait depuis des années, c’est à ce moment-là que j’ai décidé que je devais faire quelque chose.

Voici les blessures physiques et psychologiques que j’ai fait parvenir à l’IVAC. Cette liste a été faite par moi et n’est pas un diagnostic médical.

Bonjour tout le monde !

Bienvenue dans mon WordPress ! Principalement, j’aborderai dans ce blogue les effets dévastateurs de l’inceste et des agressions sexuelles sur la santé mentale des hommes. Les thèmes touchés auront pour but de sensibiliser les victimes ou leur entourage aux différents services offerts, les processus judiciaires et criminels ainsi que les embûches que pourraient être confrontés certains d’entre vous.

Mon parcours de vie est atypique, et c’est au début des mes 40 ans que j’ai réalisé l’ampleur des dommages physiques et psychologiques. Il aura fallut que, pour débuter mon processus de guérison, au début de l’été 2021 j’entre à l’hôpital de St-Jérôme pour détresse psychologique.

À plusieurs reprises dans ma vie j’ai crié à l’aide. De nombreuses démarches pour demander de l’aide ont été faites auprès différents organismes (CAVAC, IVAC, CETAS, CRIPHASE, UQAM, etc.). Certains d’entre eux ont donné suite à ma demande (positive ou négative), et d’autres, aucune nouvelle, ni retour d’appel.

Pourquoi créer ce blogue?

En toute franchise, je suis désespéré. J’ai dû me rendre au plus bas, l’été dernier (2021), pour commencer mon processus de guérison. Incapable de prendre soin de moi et de travailler, pleurs inconsolables, messages de désespoir, idées suicidaires, mutilations, bref y fallait « j’mourre ».

Trois (3) magnifiques enfants que j’adore, une femme incroyable, un travail que j’adore (enseignement) dans un domaine super (tourisme). J’ai ce qu’on dirait, une vie rêver!

Pourquoi se plaindre alors?

Depuis avoir subit de l’inceste à plusieurs reprises de la part de mon oncle en bas âge (8-9 ans), c’est vers 17 ans que tout mon équilibre mental flanche et qu’une tentative de suicide survient (merci à ma petite sœur de m’avoir sortit de là). Le geste a été commit, car je pensais être gai. Entre autre parce que j’ai éjaculé et je n’ai pas dit « non » à mon agresseur. Aujourd’hui, à 42 ans je peux vous assurer que la thèse de l’homosexualité est écartée.

En janvier 2022, j’ai su qu’en plus avoir été agressé (les limites de mon intimité franchies), moi et ma petite sœur ont été des victimes collatérales, parfois même directes, de l’incestuel. Où l’enfant n’est pas considéré comme une personne personne à part entière. Lisez cet article pour en savoir plus sur l’incestuel.

De 1996 à 2016 (17 à 37 ans), ce sont les échecs scolaires, sentimentales, problèmes d’identité, mutilation, dépressions (au moins 6 arrêts de travail et 3 arrêts scolaires), changements de carrière (psychologie, biologie, zoologie, tourisme, enseignement, etc.), agoraphobie et autres instabilités psychologiques.

Aujourd’hui j’ai le couteau entre les dents. J’ai fait beaucoup de recherches au sujet des agressions sexuelles pour comprendre ce qu’il m’arrivait. Avec ce blogue je désiré dénoncer non seulement l’inceste et les violences sexuelles, mais également le fait que peu d’informations s’y trouve sur Internet au sujet des hommes ayant subit des agressions sexuelles. Également, la plupart du temps lors de mes recherches, l’information dont je consultaient s’adressait particulièrement aux femmes, ce qui, je peux comprendre, est la grande majorité des crimes sexuelles! Mais personnellement, je me sentais comme un extra-terrestre. À plusieurs reprises j’avais le goût de tout lâcher et arrêter de me plaindre. Alors ce blogue, je le fais pour moi 🙂

Dans ce blogue il y a du contenu que je résume qui provient de sources identifiées qui apparait en texte normal. Lorsque j’aborde du contenu personnel, des idées ou des opinions ou carrément des histoires, le premier paragraphe débute avec une lettrine!

Ceci est un texte informatif!
Ceci est un texte personnel!

Mise à jour 18 février 2022