Branches de vie – Le zoologue et la poule

tchagg tchaggensen vu par EF

Beaucoup d’entre vous qui me connaissez, très peu, connaissent ma petite incursion dans le domaine scientifique. Eh oui, j’ai bien dit scientifique.

La base de toutes mes connaissances scientifiques fut acquise dès mon jeune âge, ce qui en fut ma base. Mon père avait une encyclopédie complète composée d’une vingtaine de livres, vous savez, celle qu’on achète de vendeurs itinérants qui va de ville en ville présenter ces collections traitant de différents sujets. Dans les années ’80 c’était courant dans les familles aisées et celles de classe moyenne, d’avoir une bibliothèque ornée d’une encyclopédie comme celle-ci. Pour moi, c’eut été, mis à part la série de bédé « Les aventures de Tintin », mes premières lectures.

Tout ce dont on me parlait, j’allais vérifier et lire l’article complet. Je fais encore ça aujourd’hui, mais avec Wikipédia ainsi que la validation des sources.

Quelques exemples de lectures intéressantes que je lisais à l’âge de 7-8 ans, et qui m’ont particulièrement marquée:

  • Hitler et la Deuxième Guerre mondiale
  • Mikhaël Gorbatchev et l’URSS
  • La chute et l’histoire derrière le mur de Berlin
  • La cryptologie et les types de communications secrètes utilisées pendant la guerre
  • La biologie humaine (pas juste pour les parties génitales) comme l’embryologie, la génétique végétale et la reproduction des cellules eucaryotes et procaryotes. Ah oui, je commençai à m’intéresser aussi à la zoologie.
Mon encyclopédie

À partir des années ’90, à l’âge de 10 ans, pour Noël je demandais et recevais souvent des livres, soit d’animaux, soit un livre de records Guinness, sinon à chaque fois, un almanach du peuple. J’aime lire, j’suis curieux, mais faut je vous raconte comment s’est déroulé mon passage dans le monde scientifique.

À l’âge de 19 ans, ayant toujours le fervent désir et une soif d’apprendre, ayant quitté le CÉGEP parce que je fumais trop de cannabis et j’étais trop vedge pour aller aux cours et faire les travaux, j’ai décidé de m’inscrire à une formation.

Cette formation était offerte de façon bimodale. C’est-à-dire que l’école qui était située à Toronto m’envoyait des livres et des livres dont je devais étudier. Des travaux manuels que je devais effectuer de la maison. Aussi des vidéos et des pellicules diapositives à analyser. Tout ça pour aller faire mes examens planifiés aux trois mois à l’Université de Toronto.

L’école dont j’étais inscrit est le Granton Institute of Technologie (GIT), un centre de formation affilié à l’UToronto, un peu l’équivalent de l’école Polytechnique de Montréal. Maintenant cette école est fermée ou fusionnée avec une autre école.

Bref j’ai fait deux cours là-bas. Le premier fut en biologie générale (1 an) et le deuxième spécialisation en biologie animale (zoologie). J’adorais mes cours et rarement dans ma vie, je fus autant assidu dans une formation. Le sujet me touchait particulièrement, et après avoir fait un an de CÉGEP en sciences humaines profil individu, je trouvais que ça faisait une belle continuité allant de la psychologie à la zoologie. LOL

Après avoir gradué du GIT, je devais acquérir de l’expérience. J’avais envoyé des CV à quelques endroits intéressants (Biodôme de Montréal, Zoo de Granby et quelques cliniques vétérinaires), mais aucun retour.

Je m’inscrivis à la certification la plus prestigieuse en Amérique du Nord, l’AZA (l’Association of Zoos & Aquariums) en tant qu’individuel, et j’appliquai à un poste de stagiaire, le temps d’un été, au magnifique Busch Gardens à Tampa en Floride. Je fus accepté à ce stage et on m’envoya tout plein de documents par la poste, pour que je puisse commencer à rêver.

Nous sommes rendus au mois de mai 2002, et je quitte la ville de Saint-Jérôme, pour mon périple de plusieurs mois en Floride. Le stage commençait vers la mi-juin, et je m’étais réservé trois semaines de camping dans les Keys, juste avant. Ça m’était pris trois jours pour descendre en effectuant des arrêts pour dormir dans les états de la Virginie, la Géorgie et finalement la Floride.

Si vous avez suivi mes histoires, vous savez que j’en étais à plus d’une dizaine de fois à faire ce trajet (QC-FL), en tant que passager. Donc aucune péripétie à raconter, j’connais ma géo. Sauf en arrivant là-bas.

Dès mon arrivée au camping qui allait m’accueillir pour les prochains jours, je tombai en amour avec la place. Le Big Pine Key est situé quelques minutes avant d’arriver à Key West, et je montai ma tente avec soin. Le décor était magnifique, les palmiers sur la plage, les températures de l’eau et qui ont tendance à tendre aux alentours de 26°C.

Au fur et à mesure que le soleil commença à disparaitre dans le golfe du Mexique, un serrement à poitrine m’accabla de plus en plus. Donc je décidai d’appeler mon père pour m’enquérir de ses précieux conseils.

« Allo, P’pa! Je m’excuse de te déranger, mais. Euh. J’pas bien. » Lui dis-je en haletant. Et il me répondit:
« Qu’est-ce qui a mon bébé? »
« Ma poitrine va exploser, j’ai mal au cœur, j’veux m’en aller. J’viens d’arriver, osti j’suis lâche! » Répliquais je en pleurant. Et avec sa voix rassurante, il me dit:
« Ben, r’viens-t-en!

À 10 heures le soir, après avoir tout remballé le stock de camping que je venais tout juste de monter, je quittais les Keys. Aucun remboursement, aucun stage à Busch Gardens. Tout ça parce que j’ai eu des flashs de mes agressions, et qu’être loin de chez nous, ça ne me fait pas. Merci mononc’!

Zut!

À peine de retour au Québec j’applique sur un poste d’éleveur de poulets à Sainte-Sophie dans les Laurentides. La semaine suivante je passe une entrevue, et je suis assez convaincant pour leur signifier que je suis fait pour le poste, ils m’engagent!

Pok Pok Here I come!

Nous sommes en tout, 4 éleveurs de poulets et un agronome. Chacun des éleveurs a leurs bâtiments à gérer sur une base quotidienne, et ce deux fois par jours, matin et soir. Donc si vous êtes perspicaces « je travaillais sur un split-shift sept jours sur sept ».

Ce dont j’aimais le plus dans ce travail était évidemment de prendre soin de petits poussins et sauver le plus de poulets possibles. Je m’occupais de trois fermes à trois étages et une autre à deux, avec au grand total environ 100,000 têtes de volaille.

Lorsque le poulailler est nettoyé, je reçois la ripe. Ces petits copeaux de bois servent de litière aux bêtes et à la fin de la soixantaine de jours d’existence, un fermier vient tout récupérer et réutiliser comme engrais dans les champs. Mais quand cette ripe arrive, c’est la pire affaire. Un énorme tuyau d’environ 36 pouces de circonférence d’où sort, SOUFFLÉE, les copeaux. La puissante force du moteur fait

C’est quand tout est chaud et douillet que nous recevons les poussins qui arrivent dans des bacs et nous remplissons le poulailler en paquets de centaine. C’est vraiment mignon de les entendre piailler à l’unisson. Dans une section il y a environ 5,000 poussins et le travail de l’éleveur est important, il ne s’agit pas juste de les checker grandir.

Premièrement il y a la température du poulailler. Chacun des éleveurs a leur pagette, et quand il y a une alarme, on doit se rendre rapidement sur les lieux. On est de garde, 24h sur 24h. Ça m’est déjà arrivé en plein été, un dimanche, nous fêtions l’anniversaire de ma sœur à Lachute et je reçus une de ces alarmes. Il faisait très chaud et il a fallu que j’aille aérer davantage.

Ensuite vient la lumière, que nous créons artificiellement avec des spotlights. À leur arrivé et afin d’améliorer leur condition physique et de gagner de la masse musculaire, les poussins sont constamment dans la clarté et ils sécrètent, entre autres, de la sérotonine. Au fur et à mesure qu’ils grandissent et qu’ils perdent leur duvet jaune pour faire place à des plumes blanches, nous intégrons des périodes de noirceurs. On comment par deux heures de noirceur par jour et on augment. De tel qu’à la fin de la soixantaine de jours qu’auront passé les poulets, la dernière semaine il la passeront dans l’obscurité totale. Ça les rend plus sédentaires, créant dans les muscles, du gras.

Il y a aussi la nourriture et l’eau. Commençons par l’eau. De longs tuyaux d’une quarantaine de mètres avec des petits becs qu’on appelle l’abreuvoir. Ce tuyau est monté de quelques millimètres presque tous les jours. Pourquoi? L’abreuvoir doit être placé à ce que l’oiseau s’étire légèrement pour boire. Ça favorise les exercices lorsqu’il y a de la lumière. S’il est trop bas, il devient paresseux, trop haut, il boit peu ou pas. Ah oui, pour les faire grossir davantage, on additionne du chlore à leur eau.

La diète (les types et les quantités de nourriture) était déjà déterminée par l’agronome, qui passait une fois de temps en temps pour s’assurer que tout fonctionne rondement. Une fois, je reçus une alarme sur ma pagette, et rendue sur place il y avait un tuyau de nourriture qui s’était rupturé. Une montagne d’au moins 10 pieds de bouffe d’oiseau, et en dessous se trouvais plusieurs poussins morts. Je le sais parce que c’est moi qui s’est tout tappé le boulot et il y en avait une centaine. Sniff.

Parlant de poussins morts. Un jour je reçois un camion complet de poussins, trente mille au total. Je fais ma routine quotidienne depuis plusieurs jours, et je remarque que les petits ne criaient pas, et ne réagissaient pas lorsque j’entrai dans le poulailler. L’agronome vient et les examines, le bilan, ils sont malades. Il n’est pas content, rappelle le couvoir d’où venaient les poussins. Après l’appel il se revire vers moi et me dit: « Va falloir s’en débarrasser, il y a 30 autres milles qui arrivent demain ». J’sais pas si vous savez, mais j’pas fier de moi. Sept bacs de recyclage rempli jusqu’au bord de poussins. RIP

C’est à ce moment que je me suis dit: « OK, t’as étudié en zoologie pour… ça? ».

J’ai quand même continué mon travail, pour quelques semaines, où il arriva un incident. Le même poulailler où il a eu le génocide, je remarque que la toiture coule lorsqu’il pleut. Je n’en fais pas trop de cas, mais j’avise quand même la compagnie. Il fait beau, une semaine passe.

Lors d’une tempête plus féroce, le trou s’agrandit et je reçois même une alarme. Je rappelle la compagnie et l’agronome parce que je le sais que les oiseaux doivent rester au sec. On me dit d’être patient et qu’ils m’enverraient quelqu’un. Une semaine passe et un matin en arrivant, je remarque qu’il a une partie du toit qui est partie et il y a une marre d’eau sur la ripe.

L’agronome, qui faisait le tour des bâtiments ce jour-là, est venu me voir et a commencé à sacrer après moi, à cause de l’état des lieux. Je lui ai mentionné que j’avais avisé il y a deux semaines, mais que personne ne s’en préoccupait. Et il m’a répondu: « T’aurais dû le dire que c’était urgent! ». J’ai remis ma pagette, viré les talons et j’ai crissé mon camp et jamais plus je ne remettais les pieds là-bas.

Que fais-je maintenant?

Pourquoi pas retourner aux études en tourisme?

Ben kin!

À suivre

tchagg tchaggensen

PS: J’aurais voulu mettre une photo de mon diplôme, dès que je le trouve, je le mettrai ici!

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Branches de Vie – La Pute et le Drogué

Avant de débuter ce récit, sachez que le titre accrocheur de cette branche de vie, ne parle pas de ma sœur et moi! Ha, euh, ha ha!?

La petite famille monoparentale composée de ma mère, ma sœur et moi, habitions une petite maison en location située sur la rue Maurice dans la municipalité de St-André-Est. Ça fait déjà presque qu’un an que nous y demeurons, et pour tout vous dire, ma mère n’y est pratiquement pas. En plus d’apprendre que son ex-mari est homosexuel, elle passe par un divorce et aucune pension alimentaire. Donc, elle n’était pas souvent là! On appelle ça de l’évitement ou de la dissociation cognitive pour les plus cérébraux.

Donc, c’est à ce moment que ma mère, par protection émotive et mentale, travaille plus de 60 heures par semaine comme préposée aux bénéficiaires dans une résidence pour personnes âgées, en plus de deux ou trois vétérans de guerre qu’elle lavait les fesses prenait soin et aussi quelques tâches ménagères chez des personnes en perte d’autonomie.

Tequila-Heineken, pas le temps de déprimer!

À l’extérieur de ces jobs-là, le peu de temps que ma mère avait, elle le passait là, à l’hôtel du Souvenir (un hôtel-bar) qui est devenu sa place de détente. Là-bas, elle s’hydrate bien à l’alcool, dépense ses payes dans des machines à sous pour « amusement seulement », et où elle a sa chambre à l’étage. Tout ça pour vous dire qu’à mes 13 ans, c’était souvent le free-for-all! Ma sœur en avait 11.

450-562-6925! Moi et ma cœur on connait ce numéro de téléphone par sœur!

« ..tel du Souvenir – Bonjour? » – dit avec empressement la barmaid de l’hôtel en décrocha le combiné.
« Oui, Suzanne soupla! » – Demanda soit moi ou ma sœur, dépendamment qui avait perdu le pari.
« Menute » – Marmonna la charmante employée. et aussitôt revient.
« Ça fait 5 minutes qu’est partie, bye ». En terminant sec l’appel.

Si j’avais eu 25 cennes pour chaque fois qu’on nous a dit qu’elle venait de partir, ben j’aurais une belle poignée de change, comme dans Fort Boyard!

Pour revenir à mon histoire, nous avions 2 chats pour lesquels nous avions, moi et ma sœur, énormément d’affection. Un matou gris dénommé Thunder et une chatte orangée à poil court et à l’allure affriolante répondant au nom de Pacha.

Thunder et Pacha

C’est cette dernière qu’on appelait affectueusement péjorativement « La Pute ». Le haut du corps un espèce d’orange « Garfield », des rayures l’abdomen et le postérieur les même tons, mais un motif de cible à 3 rayons du style « Bull’s eye » (Bonzaï pour certains Lachutois). Qu’avait-elle au centre de la cible? Je vous laisse deviner, mais dites-vous qu’elle était surnommée « La Pute ».

Bonzaï!!

C’était ma chatte! Elle sortait du matin au soir, mais dormait avec moi le soir, son proxénète bénévole. Elle était opérée et ça faisait bien mon affaire, imaginez l’usine à chats en plein village de St-André! Il arrivait fréquemment que je la croisait dans le secteur, et qu’un autre matou (pas Thunder) et elle était en train de faire la bête à deux dos! Chaque fois, un minou différent! Même si elle passait la journée à faire la rue, jamais elle n’arrivait avec une blessure. Ce qui me laissait croire qu’elle ne s’opposait à pas grand chose. Mais je n’étais pas jaloux, c’était avec moi qu’elle dormait… à chaque soir! 😉 Arrrouainr!

Le chat de ma sœur c’était l’autre, le Drogué. Lui, tout le contraire de ma belle Pacha. Des boules de poils (des klinkers pour les Lachutois), des patchs de poils arrachés et un air de gangster, il adoptait une attitude machiste de premier plan. Mais ma sœur l’adorait dont!

Un peu avant l’été 1993, j’ai décidé de faire pousser de l’herbe à chats « catnip » ou cataire, et la cour arrière fut cet été là, le théâtre d’un éternel party de félins. Thunder invita ses « chums » plusieurs fois durant l’été, d’autres matous avec les même valeurs, soig rester dans cours à consommer de l’herbe et à s’échanger des cartes de hockey. Des cartes de hockey? Ben kin! J’étais propriétaire d’un carabine à plombs, le même que j’avais tué mon chat (voir Branches de vie – TiBi, blanc et rouge), et je m’amusais à tirer sur des cartes de hockey Upper-Deck 1993 que j’avais en double. Lorsqu’elles tombaient par terre à force d’être criblées de plombs, un des chats s’en emparaient. Chacun avait son set, aucune idée ce qu’ils faisaient avec, mais j’suis certain qu’ils ne tiraient pas dessus!

Même si ma mère n’était pas très souvent à la maison, elle venait de temps en temps (aux semaines ou au deux semaines). Souvent fâchée parce qu’on avait pas fait la vaisselle, dès qu’on voyait son Monte Carlo 1982 reculer dans cours, on courrait illico presto débuter nos tâches ménagères. Désolé M’Man! Maudit qu’elle détestait nos chats, mais particulièrement Pacha. Elle ne les aimait pas parce qu’on s’en occupait pas, surtout la litière, et les chats ont commencé pisser dans la maison, mais surtout sur le plancher au sous-sol. Un jour, tanné de belle Pacha, ma mère lui refila un sale coup de pied aux fesses pour une conversion de 2 points.

La Pute pissa dans son lit!

C’en été trop pour ma mère, et c’est avec beaucoup de tristesse, d’injustice et de sanglots que, encore une fois, j’allais perdre une petite bête à laquelle je m’étais trop attachée. Il fallait m’en débarrasser au plus criss. Un de mes meilleurs amis, Ray (Grips), avait une voiture, et nous allâmes reconduire à plus de 20km, au fin fond de St-Hermas, ma chatte Pacha. Snif.

Nous avions toujours Thunder, le chat à ma sœur, mais ce n’était plus pareil.

Plusieurs semaines plus tard, vers la fin de l’été, au mois d’août je dormais paisiblement dans le lit du haut d’un superposé, et devinez quoi!? Tout-à-coup, en plein milieu de la nuit, je ressens un doux flattement sur mon visage. J’ouvre mon œil et devinez quoi? Pacha se frottait le visage sur le mien. Hein? Je rêve? Je retombe dans un sommeil profond avec un sentiment de bonheur total!!

Le lendemain matin j’entendis un cris de ma mère… « TA-BAR-NAK!! ». Pacha avait déchiré le moustiquaire et avait pissé encore dans le lit de ma mère.

What goes around comes around!

Mise-à-jour 11 juillet 2022

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